Antonin  Muno
À Propos

À Propos

Antonin MUNO, né en Seine-et-Marne, est danseur-interprète et chorégraphe. Après deux années passées au Centre des Arts Vivants, un centre pluridisciplinaire où il obtient son EAT en danse contemporaine, il poursuit ses études à la Paris Marais Dance School.

Il participera aux créations « Naissance » et « Les Oiseaux se posent pour mourir » au sein de la Compagnie Manta de Julie Lopez, intègre la compagnie Ephata de Catherine Cadol pour la pièce « Pitchipoï ». En 2019, il rejoint la troupe de Jérôme Deschamps pour sa version du Bourgeois Gentilhomme de Molière et Lully et part en tournée à travers les villes de France. Fort de ses débuts en danse baroque, il se forme avec Marie-Geneviève Massé dans l’Académie de danse baroque de Versailles. Il danse également pour Damien Jalet et JR dans le cadre de Chiropteira, une performance sur la façade de l’Opéra Garnier ainsi que pour Alexander Ekman pour l’ouverture des Jeux Paralympiques.

C’est en 2020 qu’Antonin rencontre Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault et intègre la promotion Patrick Dupont du CFA du Théâtre du Corps. Il interprète le rôle de Roméo (Roméo et Juliette) et Don José (Carmen) dans Mythologies, La leçon et Giselle(s), leur toute dernière création adaptée du ballet classique et consacrée aux violences conjugales.

En 2023, il créé sa première pièce : Ligéia. Adaptée de la nouvelle d’Edgar Allan Poe et traduit par Charles Baudelaire, Antonin convoque la danse et le théâtre dans une création aux accents horrifiques et lugubres, emprunt de poésie pour délivrer un message universel sur le rapport que l’on a avec la mort et les morts qui nous entourent.

La danse comme un moyen d’expression nécessaire

J’ai commencé la danse par hasard, en suivant ma soeur dans un cours qu’elle prenait chaque semaine. J’avais six ans, je faisais régulièrement du sport mais la danse a provoqué quelque chose d’inexplicable en moi. J’ai appris à canaliser mon énergie, ça me permettait de m’évader plusieurs fois par semaine et me connectait à un imaginaire dans lequel je me sentais à l’aise, ce qui n’était pas le cas du rapport que j’entretenais avec mon corps.

La danse, comme un outil de rigueur, comme un moyen d’exprimer mes idées quand les mots ne suffisent plus, la danse comme un moyen d’extérioriser mes peurs et mes émotions les plus profondes, la danse comme une vision de voir le monde, de le questionner, de le sublimer.

La littérature et le cinéma, qui me passionnent, ont toujours trouvé un écho avec le mouvement dansé, nourrissant ma créativité, me permettant de faire un pont avec l’apprentissage que j’ai pu faire du théâtre dansé au sein de la compagnie du Théâtre du Corps. Trouver une résonance entre le geste et le verbe afin de leur trouver un sens commun et nouveau.

Dans le fond, j’ai toujours voulu faire ce métier parce que j’aime raconter des histoires, m’identifier à des personnages, les rendre humains et universels. C’est mon leitmotiv et le point de départ quand je songe à créer une nouvelle pièce.